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Mardi Gras predates American celebrations of St. Patrick’s Day, Memorial Day, Labor Day, and, yes, Independence Day. The French brought Mardi Gras to Louisiana, where it has been celebrated uninterrupted for more than 325 years.
More than an historic relic, though, Mardi Gras is personal for those of us who grew up along the stretch of Gulf Coast from Galveston to Gulf Shores. Even more so for the French-speaking communities still there.
The communities maintaining the French-Native languages and history today are those in the remote areas of South Louisiana — those most vulnerable to marginal changes in the tides, currents and sea level. Those who suffer most during a catastrophic storm. Those who have long suffered at the hands of a government who does not care for their existence, and corporations who would erase them.
The application for federal recognition is grueling. I know because I helped three tribes work on documenting their geographic ancestry in pursuit of the BIA’s coveted stamp of approval (and resources).
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For over a week now, tribal leaders have been testifying in appropriation hearings over potential (and major) funding cuts to the already-stressed BIA.
Though not as salacious as cuts to critical resources for weather modeling and disaster response, the potential cuts to the BIA threaten the very existence of these tribal nations.
“Cuts do not save significant money, but cause real harm to tribal communities,” said Chippewa Cree Tribe chairman Harlan Baker last Tuesday.
Concern that BIA funding and programs fall under Trump’s “DEI” crusade, Tribal leaders expressed fear over cuts to critical cultural programs that seek to maintain and restore indigenous histories, language and lands.
More immediately, cuts to Medicare would devastate Native communities and health facilities, as more than 50% of non-Hispanic Native Americans rely on public health insurance.
Not to mention those most-impacted by the effects of climate change, like discontinued HUD funding for tribal relocation in South Louisiana.
The 10% budget increase for the BIA last year, approved during President Biden’s tenure, specifically addresses climate resilience. When Trump’s executive order freezing all funding for climate programs went out in January, climate-related grants from other agencies were frozen, too.
The entire BIA’s budget is $1.5 billion — and that’s split across the 574 federally-recognized tribes in the United States.
Tribes that are not federally recognized, but may have state, county or local status, get very little form the federal government outside of social services funding.
For example, South Louisiana only has one federally recognized tribe — the Chitimacha (they’re also the first tribe to ever be recognized).
But the state of Louisiana recognizes six tribes in the Southeast portion of the state alone that are not recognized by the BIA.
Those tribes maintain the French-Native history, language and culture that we celebrate today. Some of those who live along the bayous still speak French exclusively.
That’s where I learned to speak French (and why my French sounds much different than what you would hear in France, Canada or Guinea).
Please consider contacting your congressional representative and tell them to protect tribal communities.
En Francais
Le Mardi Gras precède les celebrations americaines de la fete de la Saint-Patrick, du Memorial Day, de la fete du Travail et, oui, de l'Independence Day. Les Francais ont apporte le Mardi Gras en Louisiane, ou il est celebre sans interruption depuis plus de 325 ans.
Cependant, au-dela d'une simple relique historique, le Mardi Gras est personnel pour ceux d'entre nous qui ont grandi le long de la cote du Golfe, de Galveston a Gulf Shores. Encore plus pour les communautes francophones qui y vivent encore.
Les communautes qui preservent aujourd'hui les langues et l'histoire franco-Amerindiennes sont celles des zones reculees du sud de la Louisiane – celles qui sont les plus vulnerables aux changements marginaux des marees, des courants et du niveau de la mer. Celles qui souffrent le plus lors d'une tempete catastrophique. Celles qui ont longtemps souffert de l'indifference d'un gouvernement qui ne se soucie pas de leur existence, et de la part de societes qui chercheraient a les effacer.
La demande de reconnaissance federale est eprouvante. Je le sais, car j'ai aide trois tribus a documenter leur ascendance geographique dans le cadre de la quete du precieux tampon d'approbation (et des ressources) de la BIA.
Depuis plus d'une semaine, les dirigeants tribaux temoignent lors des audiences de l'appropriation des fonds concernant les potentielles (et importantes) reductions des financements deja sous pression de la BIA.
Bien que moins sensationnelles que les reductions des ressources essentielles pour la modelisation des conditions meteorologiques et la reponse aux catastrophes, les coupures potentielles a la BIA menacent l'existence meme de ces nations tribales.
"Les reductions ne permettent pas d'economiser de l'argent de maniere significative, mais causent de reels prejudices aux communautes tribales", a declare le president de la tribu Chippewa Cree, Harlan Baker, mardi dernier.
Preoccupes que les financements et programmes de la BIA tombent sous la croisade "DEI" de Trump, les dirigeants tribaux ont exprime leur crainte face aux coupures des programmes culturels essentiels qui cherchent a maintenir et restaurer les histoires, les langues et les terres autochtones.
Plus immediatement, les reductions de Medicare devasteraient les communautes et les etablissements de sante autochtones, car plus de 50% des Amerindiens non hispaniques dependent de l'assurance maladie publique.
Sans oublier ceux qui sont les plus touches par les effets du changement climatique, comme la suppression des financements HUD pour la relocalisation tribale en Louisiane du Sud.
L'augmentation de 10% du budget de la BIA l'annee derniere, approuvee pendant le mandat du president Biden, visait specificement a renforcer la resilience face au changement climatique. Lorsque l'ordre executif de Trump a gele tous les financements pour les programmes climatiques en janvier, les subventions liees au climat d'autres agences ont egalement ete gelees.
Le budget total de la BIA est de $1.5 milliard, repartis entre les 574 tribus reconnues au niveau federal aux Etats-Unis.
Les tribus qui ne sont pas reconnues au niveau federal, mais qui peuvent avoir un statut au niveau de l'Etat, du comte ou local, recoivent tres peu du gouvernement federal en dehors des financements pour les services sociaux.
Par exemple, le sud de la Louisiane n'a qu'une seule tribu reconnue au niveau federal : les Chitimacha (ils sont aussi la premiere tribu jamais reconnue).
Mais l'Etat de Louisiane reconnait six tribus dans la seule partie sud-est de l'Etat qui ne sont pas reconnues par la BIA.
Ces tribus preservent l'histoire, la langue et la culture franco-Amerindiennes que nous celebrons aujourd'hui. Certains de ceux qui vivent le long des bayous parlent encore exclusivement le francais.
C'est la que j'ai appris a parler francais (et c'est pourquoi mon francais sonne bien differemment de ce que vous entendrez en France, au Canada ou en Guinee).
Veuillez envisager de contacter votre representant au Congres et de lui dire de proteger les communautes tribales.